[Fanfic] L'or bleu

Il s'agit d'un texte que le professeur de français nous à donner en cours, le but de l'exercice fut d'inventer la suite de ce texte.

Vivien,un jeune astrogéologue, rentre dans son studio, à Paris, pour se délasser.

Il pénétra dans sa cabine de douche et la régla de façon que l'eau coule à flots... Des litres et des litres d'eau... Un luxe couteux... par rapport à ce que consommait une doucheavec le jet réglé sur vapeur! Mais même lorsqu'on a l'esprit le plus écologique qui soit, de temps à autre, on est en droit de se sentir las d'un litre d'eau pour se laver, fût-il pulvérisé et amplement suffisant pour des ablutions raisonnables.
Vivien avait décidé d'être déraisonnable. Déjà la veille au soir, son premier souci, en arrivant de l'astroport Jules-Verne, avait été de sauter sous l'eau. Le manque de confort, pendant son expédition dans la ceinture des astéroides, lui avait été plus que pénible.
Le bien-être qu'il ressentit en sentant l'eeau éclabousser son visage et couler sur sa peau le consola des dizaines de crédits dépensés. Cette seconde folie était en train d'alourdir la facture mensuelle que l'Organisation de Survie de la Terre ne manquerait pas de lui envoyer.
L'eau...Le précieux liquide. Après l'or noir du siècle précédent, les humains avaient appris la valeur de l'or bleu,le plus inestimable de tous les biens, celui de la survie.
Vivien sortait de la minuscule salle de douche lorsqu'il entendit un bruit singulier sur le palier. Avant qu'il ait eu le temps de comprendre ce qui se passait, la porte volait en éclats. Le jeune homme recula instinctivement contre le mur. Dans la fumée et la poussière de l'explosion, il aperçut deux silhouettes aux uniformes moirés. Noirs,brillants,reflétant les couleurs qui les environnaient...



Sans avoir eu le temps de dire quoi que ce soit ni de réagir, il fut assommé instantanément…
De doux souvenirs oubliés, surgis de nulle part, hantaient son esprit flou.
Il était enfant avec une vieille dame d’un certain âge. Vivien était assis sur ses genoux et lui parlait frénétiquement en faisant de grands gestes de ses bras, son visage arrondi était illuminé d’un sourire. Puis, le rêve vira au cauchemar, le ciel ensoleillé s’assombri laissant place à d’énormes nuages noirs, pleins d’éclairs, la vieille et chaleureuse dame sur laquelle reposait Vivien n’était plus qu’un tas de cendres. L’enfant tentait désespérément de fuir mais au fur et à mesure qu’il s’agitait, les nuages l’encerclaient au point de l’étouffer, des yeux se firent voir au travers des nuages et s’est alors que Vivien se réveilla, en sueur, le souffle court.
Il se trouvait à présent dans une pièce d’une blancheur immaculée, parsemées de fils, plusieurs visages étaient penchés sur lui, ses visages étranges étaient reliés à des corps vêtus d’un chemisier blanc et dans leurs mains gantées se trouvaient des carnets de notes. La peau de Vivien tirait, sa tête grattait, il découvrit alors qu’il était recouvert d’électrodes et de fils tout le long du corps. Pris de saisissement il se redressa et tenta d’arracher les fils qui ornaient son corps mais il compris vite fait qu’il était incapable de mouvement : Il était attaché aux barres de fers qui entouraient son lit.
Les piqûres, les prises de sang et de tensions allaient bon train. Vivien avait beau demander ce qu’il se passait, ce qu’on allait faire de lui, personne ne lui donna la moindre information, personne d’ailleurs ne lui avait adressé la parole. Il commençait alors à se tourmenter : Cela faisait combien de temps qu’il était ici ? Pourquoi était-il ainsi traiter, lui, le célèbre astrogéologue ? Ses pensées furent interrompues lorsque une horde de médecin pénétra dans sa chambre, ils déplacèrent son lit et ils entrèrent dans un ascenseur ignorant les plaintes de Vivien dont la tête se mit a tourner, de plus en plus vite. Les questions le submergeaient où l’emmenait-on ? Qu’allait-on lui faire ? Qu’avait-il fait pour mériter ça ? Et bien d’autres questions traversèrent son esprit avant qu’un voile blanc ne s’incruste pour ne plus laisser que le néant…
Un autre rêve : Vivien, enfant, se promenait sur un petit sentier entouré de verdure, il aperçut sous l’ombre d’un arbre, une petite fille d’a peu près son âge qui sanglotait. Il s’approcha d’elle et s’agenouilla :
« -Pourquoi est ce que tu pleures ? lui demanda-t-il.
-Je…J’ai perdu ma poupée… répondit-elle toujours en larme.
-Elle ressemble à quoi ta poupée ? Allez viens ! On va la trouver ensemble ! Dit-il en lui tendant la main. »
La petite fille essuya ses larmes et ne refusa pas la main que lui tendait Vivien.
Ils avancèrent ensemble, main dans la main, pendant un bout de chemin. Jusqu'à ce que le soleil couchant ne devienne flambeau et brûle le magnifique paysage. Tandis que Vivien l’appelait en vain la petite fille tournait le dos et s’avançait en plein milieu des flammes, elle continuait ainsi jusqu’à ce que sa silhouette ainsi que celle de sa poupée pendante dans sa main droite ne disparaissent dans l’horizon…
Vivien se réveilla : il se sentait… bizarre. S’était le seul mot qui lui vint à l’esprit. Il n’avait plus ni froid ni chaud, ni faim ni soif. Quel était donc cette étrange sensation ? Il l’ignorait… mais quelque chose au fond de lui, lui disait qu’il n’allait pas tarder à le savoir et que cette révélation ne pouvait être que terrible…
Après un long sommeil dépourvu de rêve, Vivien se réveilla. Toujours ses médecins avec leur fichus carnet de notes… Il ferma les yeux quelques secondes puis les rouvris lentement. Un homme grand et mince s’avança vers lui et l’examina. Des murmures, ceux des médecins, résonnaient dans sa tête. Au début il n’y prêta guère attention. Puis petit à petit des bribes de phrases prirent forment dans son esprit…
« Magnifique expérience…belle réussite… ! l’évolution... retournait contre nous … ? Programmé pour ça ! obéir… ni eau ni … »
Vivien n’y comprenait rien à tout ce charabia et se rendormit.
A présent, il était adolescent plein de fougue. Il faisait son jogging habituel, lorsqu’il croisa un de ses camarades de classe : il s’arrêta pour le saluer et échanger les dernières nouvelles et se renseigna sur les devoirs à réaliser dans la semaine. Tandis qu’il discutait, il se mit à pleuvoir, de plus en plus fort, tellement qu’une importante inondation eue lieu, le sol disparut, laissant place au néant dans lequel son ami se mit à couler. Vivien tendit le bras et tenta de lui venir en aide mais rien n’y fît…
Nouveau réveil : Que signifiait donc tous ses rêves ? Pourquoi terminaient-ils tous mal ? Vivien se mit alors à pleurer…Ou du moins… Il tenta de pleurer. Aucune larme ne coula pourtant il sentait qu’il avait le besoin de pleurer. Vivien toujours attachés tira de toutes ses forces et étrangement le métal des menottes céda avec une effrayantes facilité… S’était trop simple, il savait pourtant qu’il ne pouvait pas faire céder des menottes, il connaissait les limites de sa forces. Il observa alors ses mains : elles étaient parfaitement normales…Du moins l’étaient-elles de l’extérieur.
« Que m’arrive-t-il ? » Se demanda Vivien. Il se sentait… comme étranger à lui-même… Comme si…ce corps qui était le sien ne lui appartenait pas… Il détacha les menottes qui rattachaient ses pieds à la barre de métal du lit, se leva et faillit tomber tant il se sentait lourd, lourd comme de la pierre…ou du métal… Vivien était vêtu d’une petite chemise blanche. Il s’avança près de la porte fermée à clef et l’ouvrit sans soucis. Il se retrouva alors dans un long couloir blanc et s’avança d’un pas vif vers une autre porte plus imposante, barricadée elle aussi. Il l’ouvrit sans effort et s’en inquiéta d’autant plus.
Il trouva alors un médecin et l’empoigna, ne contrôlant pas son émotion.
« Qu’est-ce que vous m’avez fait ?! » s’emporta-t-il.
Le médecin sous le choc ne répondit pas, ce qui ne fît que redoubler la colère de Vivien qui le souleva alors de terre et se mit à le secouer.
« Répondez !! »
Mais sa poigne fût trop forte et l’homme qu’il tenait n’était plus qu’un cadavre inanimé portant sur son visage le masque de la peur.
Vivien le lâcha brutalement et chercha de l’aide auprès d’une jeune infirmière encore novice dans le métier. Vivien s’avança et se posta face à elle il posa ses mains contre le mur sur lequel elle était adossée. Le souffle court, les larmes aux yeux s’il l’eut encore pu il demanda un timbre de frayeur dans la voix :
«- Que m’a-t-on fait ? J’ai besoin de savoir…
-Vous…, elle hésita, vous avez été choisit pour…pour l’expérience…
-Qu’elle expérience ? S’enquit-il.
-Eh bien… je ne suis pas tout à fait au courant mais il semblerait qu’on ait voulut faire de l’homme une sorte de machine humaine…un cyborg.
-Vous voulez dire… une de ses créatures que l’on voit dans les films et les bande dessinées, mi-humaine mi-robot ?
-Je…oui… »
Vivien n’avait donc plus rien d’humain ? Il embrassa la femme sur les lèvres pour s’en persuader. Aucune chaleur n’émanait de se baiser, il était aussi froid que de la glace…
« -Et…Comment… ce choix s’est-il effectué ? Pourquoi est-ce moi qui ai servit de cobaye ?
-Eh bien…sur la liste de tous les habitants vivant à Paris, on à fait un tirage au sort…Et…
-Et s’est tomber sur moi…,compléta Vivien »
Elle hocha la tête.
« -Et qui est à la tête de ce projet ?
-Je…je l’ignore moi-même monsieur !
-Monsieur… ! Vivien pouffa de rire, « monsieur » à moi qui ne suis plus qu’un tas de ferraille !! »
Vivien se mit à rire de plus belle, un rire métallique, froid à vous glacer les os et à vous percer les tympans. Il empoigna subitement la jeune infirmière et lui lança un sourire mauvais et un regard mélancolique mélangé à la folie. Il la relâcha brutalement par terre et continua de longer le couloir en riant, toujours de ce rire glacial.
Il sortit du laboratoire sous-terrain après avoir massacré toute l’équipe qui avait participé à sa « création ». Il s’éloigna d’un pas lent et régulier du lieu concerné et tandis qu’il continuait d’avancer une explosion se fît entendre. Une fois sa vengeance accomplie, il se retira dans un coin calme pour y réfléchir.
Il venait d’apprendre les véritables objectifs de l’OST (Organisation de Survie de la Terre) : si les premières expériences fonctionnaient, faire de l’homme un être mi-humain mi-robot afin de préserver l’équilibre de la terre. Bien pensé en effet ! Plus besoin ni de boire ni de manger ! En cas de rouille il suffit de mettre un peu d’huile et s’est parti ! A présent ses rêves étranges étaient clairs : Quelque chose allait se passer, quelque chose qui allait ruiner sa vie et allait le séparer de tout ce qui était humain...
Vivien ne savait plus quoi faire de cette nouvelle vie, il ne savait plus où il en était… Il décida alors de se replier dans un coin isolé du monde et de se laisser emporter dans le monde des songes peut-être pour l’éternité peut-être pas… Il lui fallait d’abord accepter la réalité, sa réalité…

oui je sais j'ai une imagination débordante ^^' lol en tout cas j'espère que ca vous a plu moi j'ai pris beaucoup de plaisir a l'écrire en tout cas :) ^^

J'ai pas le temps de tout lire mais ça m'a l'air bien se que tu ecris meme si pas vraiment dans le contexte du rect du veritable auteur^^"
Mais t'as beaucoup d'imagination^^ D'abord laisse moi le temps de finir l'hsitoire que tu m'avais passer xD Et oui j'en suis meme pas à la deuxieme page :oops:

oulala riku tu as un don, j'ai A-D-O-R-E mais la fin est un peu "drôle" même si ca ne doit pas l'être enfin je pense mais c'est sur tu as bcp d'imagination, il faudra que je pense à lire ce livre de l'or bleu....ca à l'air sympa